VOLAILLES Les interprofessions font front commun
La volaille française réunie le 25 avril, à Angers, indiquait l'urgence de reconquérir les marchés. Sans parler d'interprofession formelle.
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Poulet de chair, dinde, canard à rôtir, pintade : la diversité des volailles françaises était bien représentée lors de la rencontre organisée par leurs interprofessions réunies en AG à Angers. Elles parlent d'une même voix pour les dossiers communs (communication avec la Volaille française, techniques avec l'analyse des concurrences européennes, maintien d'une filière grand export...). Mais il n'est pas question d'une interprofession formelle, comme le ministère de l'Agriculture l'appelle de ses voeux. Chaque structure reste distincte et surtout, il manque encore le Synalaf (labels), la grande distribution et la RHF. Gilles Huttepain, président de la FIA (Fédération des industries avicoles) clôturait cet événement avec Michel Prugue, président de la CFA (Confédération française de l'aviculture), en interpellant le délégué interministériel, Alain Berger, venu rappeler la teneur du plan de relance gouvernemental : « Nous sommes en guerre pour reconquérir nos marchés. Nous ne vous demandons pas d'argent, car nous savons que vous n'en avez pas. On vous demande votre soutien, un vrai soutien. Vous avez bien compris la filière comme le montre votre plan, alors, allez-y, battez-vous mais tout de suite. Car nous n'avons plus le temps d'attendre ! »
Yanne Boloh
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